Télémédecine vétérinaire : le dossier est au ministère

La nécessité de poursuivre les soins urgents aux animaux exposent nos équipes soignantes à une contamination par le coronavirus, avec des conséquences qui peuvent être dramatiques. La télémédecine apparaît alors comme un atout majeur, à la fois efficace et sécuritaire. D'ailleurs, elle est déjà en place en médecine humaine, et les conditions de sa réalisation viennent d'être assouplies.

Le Conseil National de l'Ordre des Vétérinaires (CNOV), le Syndicat National des Vétérinaires d'Exercice Libéral (SNVEL) et les organismes techniques vétérinaires (OVT) dont notre association, l'Association Française des Vétérinaires pour Animaux de Compagnie (AFVAC) ont travaillé en amont sur son application en médecine vétérinaire, et nous attendions déjà un retour de la part de notre ministère de tutelle, celui de l'Agriculture et de l'Alimentation. La technologie existe, beaucoup de praticiens y sont prêts, mais seule la parution d'un décret au Journal Officiel leur permettra d'avoir recours à cette nouvelle technologie.

L'AFVAC, associée à l'ensemble de la profession, vient de relancer le dossier, afin que nous puissions disposer de cette arme le plus rapidement possible, ne serait-ce qu'à titre expérimental. Nous exhortons le ministre à rendre possible aux vétérinaires le recours à la télémédecine, et nous espérons une réponse rapide, et positive bien sûr.